Ange - Capitaine Coeur de Miel [Paroles (Lyrics), Chanson en écoute (streaming) & Accords de guitare]
Vous connaissez le groupe Ange ? C'est un des plus grands groupes de rock français de tous les temps et bien qu'ils soient les seuls (à ma connaissance) à avoir obtenu six disques d'or, ils me semblent qu'ils ne sont plus trop populaires parmi les jeunes.
Faut dire que même si le groupe existe encore plus ou moins (j'écris plus ou moins car en général on distingue Ange première génération et Ange seconde génération) sa popularité date surtout des années 70-80.
À l'époque, le groupe formé vers 1969 par les frères Décamps, est l'un des rares groupes français (avec Magma) donnant dans le progressive rock qui réussit à se faire connaître un peu internationalement.
Pour ma part j'ai eu la chance (si on peut dire) de les découvrir très jeune. Parce que bien que mon père n'est jamais été un très grand amateur de musique, il avait quand même quelques bijous en K7 audio : Les intégrales de Brel et Brassens et, plus surprenant, Wave (1979) de The Patti Smith Group et un peu de progressive rock avec The Dark Side of the Moon (1973) et la BO de More (1969) du Pink Floyd, quelques albums de Genesis (je ne me rappelle plus lesquels) et... Guet-Apens (1978) de Ange. Du coup, dès mes 10 ou 11 ans il m'arrivait d'écouter un album comme Guet-Apens en boucle avec mon walkman dans la voiture quand on partait en vacances. Bon, j'étais sans doute trop jeune à l'époque pour en apprécier la portée, mais ça a sans doute eu beaucoup d'influence sur mon univers musical (et peut-être poétique aussi).
Bref... je récoute un peu en ce moment et je voulais écrire un petit article sur le groupe. Pour ça j'ai choisi de vous présenter un des extraits de Guet-Apens justement : Capitaine cœur de miel, sans doute ma chanson préférée de toute la discographie d'Ange (disons que je la mets sans hésiter dans le top 5 en tout cas). C'est une chanson typique du style progressiste : une envolée lyrique de 14 minutes. Il me semble que sur la cassette elle prenait toute la face B à elle seule, comme Echoes (rhaaa cette chanson aussi...) sur More et ça m'arrivait souvent de n'écouter que ce titre en rembobinant à chaque fois la face. C'est surtout la seconde partie de la chanson que je trouve magnifique, un réel bijou... Le texte est vraiment très intéressant (t'as vu Caro la seconde partie n'est pas trop "portée sur la chose" quand même, c'est juste le début :p) mais comme l'idéal c'est quand même d'entendre Christian Décamps déclamer le texte sur la musique, je vous propose d'écouter le titre en direct à la fin de l'article. Franchement, si vous ne connaissez pas du tout, même si vous trouvez ça très spécial au début, écoutez en entier au moins une ou deux fois quand même.
Je profite d'une petite entracte dans la lecture de l'article pour vous rappelez l'existence d'une liste de toutes les chansons sur lesquelles j'ai écrit un article.
Pour les guitaristes, les accords de la chanson donnent quelque chose de ce genre là :
A F#m F G A - A G D A - A F#m F G A
Et on finit donc avec l'écoute du titre :
La qualité n'est pas optimale mais bon... la piste dure quand même 14 minutes donc j'ai dû la compresser pas mal. De toute façon, rien ne vous empêche d'acheter l'album, c'est ce que j'appelerai un bon achat personnellement.
Faut dire que même si le groupe existe encore plus ou moins (j'écris plus ou moins car en général on distingue Ange première génération et Ange seconde génération) sa popularité date surtout des années 70-80.
À l'époque, le groupe formé vers 1969 par les frères Décamps, est l'un des rares groupes français (avec Magma) donnant dans le progressive rock qui réussit à se faire connaître un peu internationalement.
Pour ma part j'ai eu la chance (si on peut dire) de les découvrir très jeune. Parce que bien que mon père n'est jamais été un très grand amateur de musique, il avait quand même quelques bijous en K7 audio : Les intégrales de Brel et Brassens et, plus surprenant, Wave (1979) de The Patti Smith Group et un peu de progressive rock avec The Dark Side of the Moon (1973) et la BO de More (1969) du Pink Floyd, quelques albums de Genesis (je ne me rappelle plus lesquels) et... Guet-Apens (1978) de Ange. Du coup, dès mes 10 ou 11 ans il m'arrivait d'écouter un album comme Guet-Apens en boucle avec mon walkman dans la voiture quand on partait en vacances. Bon, j'étais sans doute trop jeune à l'époque pour en apprécier la portée, mais ça a sans doute eu beaucoup d'influence sur mon univers musical (et peut-être poétique aussi).
Bref... je récoute un peu en ce moment et je voulais écrire un petit article sur le groupe. Pour ça j'ai choisi de vous présenter un des extraits de Guet-Apens justement : Capitaine cœur de miel, sans doute ma chanson préférée de toute la discographie d'Ange (disons que je la mets sans hésiter dans le top 5 en tout cas). C'est une chanson typique du style progressiste : une envolée lyrique de 14 minutes. Il me semble que sur la cassette elle prenait toute la face B à elle seule, comme Echoes (rhaaa cette chanson aussi...) sur More et ça m'arrivait souvent de n'écouter que ce titre en rembobinant à chaque fois la face. C'est surtout la seconde partie de la chanson que je trouve magnifique, un réel bijou... Le texte est vraiment très intéressant (t'as vu Caro la seconde partie n'est pas trop "portée sur la chose" quand même, c'est juste le début :p) mais comme l'idéal c'est quand même d'entendre Christian Décamps déclamer le texte sur la musique, je vous propose d'écouter le titre en direct à la fin de l'article. Franchement, si vous ne connaissez pas du tout, même si vous trouvez ça très spécial au début, écoutez en entier au moins une ou deux fois quand même.
Ange - Capitaine cœur de miel
Et Cap'taine Coeur de Miel
Déversa tout son fiel,
L'envoya se faire foutre...
À la mer...
Un canevas de solitude
Entre deux cardinaux...
Les vagues brodaient son testament.
Le long cargo d'amertume
Reniflait l'après-guerre
Par quelques blessures l'avant...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont ! Le nez collé au ciel, le sextant en haleine,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
La nuit gisait, splendide !
Une Vénus sans pudeur
Cambrait sa proue la grande ourse !
Lui restait candide
Face à tant de beauté ;
L'univers poursuivait sa course...
Mais la mer et le vent
Détenaient le secret,
Il était là, rivé sur le pont
À châtrer les étoiles, à maudire les cueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là planté sur le pont !
Le nez collé au ciel, le compas en haleine,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Une fièvre aux allures glauques
S'empara du vieux loup,
Neptune avait tiré au sort !
Des enfants de salauds
Engrossaient la soute
Quand il était entre deux ports...
Mais le ciel et la mer
Cramponnaient le secret,
Il était là, rivé sur le pont !
À châtrer les étoiles, à maudire les écueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Ah ! Ah ! La coquille de l'ancêtre
Craquait à tour de miel,
Il avait perdu la boussole...
Alors, de tout son être,
Cap'taine Coeur de Miel
Se laissa glisser, glisser dans l'alcool...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont !!!
À châtrer les étoiles, à maudire les cueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont !!!
Et Cap'taine Coeur de Miel
Déversa tout son fiel,
L'envoya se faire foutre
À la mer...
Cap'taine Coeur de Miel déversa tout son...
J'sais plus ! J'sais plus très bien !
Eh eh eh eh eh !
Eh ! Qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Le chrono qui s'arrête ?
Le temps... Le sang... Le temps...
Ce sang qui bouillonne en mon être !
J'ai le coeur qui orchestre
Comme un bal à Satan !
Eh, qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Une sirène qui s'apprête...
Au chant... Au temps... Ce chant...
Oh, ce chant qui enivre mon être...
J'ai le coeur qui orchestre
La symphonie du temps !
Eh, qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Des lutins qui s'apprêtent !
Attends ! Attends ! Attends !
Attends ! Les souvenirs s'embrouillent...
J'ai la mémoire qui rouille
Le couteau dans la plaie !!! Plaie !!!
Eh ! Qui explose dans ma nasse ?
Des galaxies qui passent...
Je râle ! Je crache ! Je râle !
Je crache plus loin que le lointain,
J'ai le coeur qui dépeint
La symphonie du Temps... Temps...
Eh ! Qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Des embruns qui s'entêtent
Je crache ! Je râle ! Je crache !
Je râle ! Poussière dans l'Absolu,
J'ai le coeur qui remue
Le couteau dans la plaie !
Dans la plaie.
Dans la plaie...
Dans la plaie !
Et Cap'taine Coeur de Miel
Déversa tout son fiel,
L'envoya se faire foutre...
À la mer...
Un canevas de solitude
Entre deux cardinaux...
Les vagues brodaient son testament.
Le long cargo d'amertume
Reniflait l'après-guerre
Par quelques blessures l'avant...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont ! Le nez collé au ciel, le sextant en haleine,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
La nuit gisait, splendide !
Une Vénus sans pudeur
Cambrait sa proue la grande ourse !
Lui restait candide
Face à tant de beauté ;
L'univers poursuivait sa course...
Mais la mer et le vent
Détenaient le secret,
Il était là, rivé sur le pont
À châtrer les étoiles, à maudire les cueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là planté sur le pont !
Le nez collé au ciel, le compas en haleine,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Une fièvre aux allures glauques
S'empara du vieux loup,
Neptune avait tiré au sort !
Des enfants de salauds
Engrossaient la soute
Quand il était entre deux ports...
Mais le ciel et la mer
Cramponnaient le secret,
Il était là, rivé sur le pont !
À châtrer les étoiles, à maudire les écueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Ah ! Ah ! La coquille de l'ancêtre
Craquait à tour de miel,
Il avait perdu la boussole...
Alors, de tout son être,
Cap'taine Coeur de Miel
Se laissa glisser, glisser dans l'alcool...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont !!!
À châtrer les étoiles, à maudire les cueils,
Une bouteille de rhum blanc
À la main...
Poisson-scie, gouvernail
Filaient entre les mailles...
Il était là, planté sur le pont !!!
Et Cap'taine Coeur de Miel
Déversa tout son fiel,
L'envoya se faire foutre
À la mer...
Cap'taine Coeur de Miel déversa tout son...
J'sais plus ! J'sais plus très bien !
Eh eh eh eh eh !
Eh ! Qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Le chrono qui s'arrête ?
Le temps... Le sang... Le temps...
Ce sang qui bouillonne en mon être !
J'ai le coeur qui orchestre
Comme un bal à Satan !
Eh, qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Une sirène qui s'apprête...
Au chant... Au temps... Ce chant...
Oh, ce chant qui enivre mon être...
J'ai le coeur qui orchestre
La symphonie du temps !
Eh, qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Des lutins qui s'apprêtent !
Attends ! Attends ! Attends !
Attends ! Les souvenirs s'embrouillent...
J'ai la mémoire qui rouille
Le couteau dans la plaie !!! Plaie !!!
Eh ! Qui explose dans ma nasse ?
Des galaxies qui passent...
Je râle ! Je crache ! Je râle !
Je crache plus loin que le lointain,
J'ai le coeur qui dépeint
La symphonie du Temps... Temps...
Eh ! Qu'est-ce qui tourne dans ma tête ?
Des embruns qui s'entêtent
Je crache ! Je râle ! Je crache !
Je râle ! Poussière dans l'Absolu,
J'ai le coeur qui remue
Le couteau dans la plaie !
Dans la plaie.
Dans la plaie...
Dans la plaie !
Je profite d'une petite entracte dans la lecture de l'article pour vous rappelez l'existence d'une liste de toutes les chansons sur lesquelles j'ai écrit un article.
Pour les guitaristes, les accords de la chanson donnent quelque chose de ce genre là :
A F#m F G A - A G D A - A F#m F G A
Puis : C B C B - E B E B - C B D C D E F# G EPlus de détails ici (merci à Troax)
Et on finit donc avec l'écoute du titre :
La qualité n'est pas optimale mais bon... la piste dure quand même 14 minutes donc j'ai dû la compresser pas mal. De toute façon, rien ne vous empêche d'acheter l'album, c'est ce que j'appelerai un bon achat personnellement.